Le communiqué de presse
La délégation française du groupe des Verts/ALE au Parlement européen a sollicité la CRIIRAD pour effectuer une analyse critique sommaire du rejet des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi, afin de répondre de manière synthétique à un certain nombre de questions régulièrement posées, et apporter clarification et mise en perspective.
Le 11 mars 2011, un séisme, puis un tsunami ont provoqué l’une des plus grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, entraînant la fusion de trois des six réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima Daiichi au Japon. 12 ans plus tard, le déversement des eaux de la centrale dans le Pacifique pose de nombreuses interrogations.
Pourquoi faut-il tant d’eau pour Fukushima ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés par la centrale dans le Pacifique ? Quels en sont les impacts sur la biodiversité marine ? Quels sont les risques de la banalisation des pollutions radioactives des eaux, à Fukushima et ailleurs, en France notamment ? Tant de questions auxquelles tente de répondre cette étude.
François Thiollet, député européen Verts/ALE : “Ce rapport montre que Fukushima est une catastrophe en cours dont on a absolument aucune idée de la façon dont elle sera réglée ni du temps que cela prendra. Il est regrettable que la dissémination de la pollution radioactive artificielle soit aujourd’hui tant banalisée et ses conséquences sur la biodiversité, notamment marine, si peu renseignées. J’ai une pensée pour Michèle Rivasi qui s’était battue pour la mise en place de relevés stricts de radioactivité des produits importés de Fukushima et ses environs. ”
La vidéo
L’étude
Vous pouvez aussi retrouver l’étude sur le site de la délégation française des Verts/ALE :